Arnaques au consommateur : la suite
Chère lectrice, cher lecteur
Suite à mon article paru le 19 août sur les petits abus et grosses arnaques (« Pourquoi il est si rentable de vous vendre des biscuits »), vous avez été nombreux à me signaler des choses qui clochaient dans vos marques préférées.
La liste des entourloupes est longue. Certaines marques :
Un lecteur signale que certains supermarchés « retardent » la mise à jour du différentiel de prix, entre prix en rayon et prix au passage en caisse, afin que la marge soit encaissée en leur faveur.
Je vous invite fortement à prendre connaissance de toutes les arnaques signalées par les lecteurs sur Pourquoi il est si rentable de vous vendre des biscuits.
Palmarès des plus belles arnaques
Plusieurs ont été signalées qui ne figuraient pas dans mon texte, et notamment :
Se méfier du nouveau Ricoré, plus fluide qu'autrefois mais dont la chicorée noble a été remplacée par de la « fibre de chicorée », du chocolat Poulain dont la boîte est passée de 1 kg à 800 g (sans diminution de prix), et du jambon blanc Fleury-Michon dont les tranches seront bientôt aussi fines que du papier à cigarette.
Mention spéciale enfin pour :
1) Les rillettes Bordeau-Chesnel, dont le célèbre pot rouge a récemment été redessiné pour compter un fond à triple défoncement (du jamais vu dans le domaine) afin de réduire encore le volume réel. Si vous ajoutez l'épaisse couche de saindoux à la surface, la quantité de rillettes que vous récupérez est d'à peine la moitié de ce que la taille du pot vous laissait imaginer. Et là encore, le prétendu « format familial » est aussi désavantageux que les autres.
2) Le cas pathétique des « After Eights », dont le carré occupait autrefois toute la taille de son emballage individuel. Un lecteur avisé fait remarquer que « La petite encoche en haut de celui-ci était d’ailleurs faite pour qu’on puisse se saisir facilement de ce carré de chocolat fourré à la crème de menthe. Aujourd’hui, l’emballage est resté le même, mais tout le monde pourra constater que l’encoche ne sert plus à rien puisque l’After Eight a diminué, je dirais, d’un bon 25-30 % à vue de nez. Impossible d’atteindre l’After-Eight à partir de l’encoche : celui-ci est bien trop petit !!!! » (la suite ci-dessous)
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Néosanté, le sens des maux, les solutions bio
Connaissez-vous le mensuel Néosanté, crée et dirigé par le journaliste belge Yves Rasir ? On y apprend des tas de choses sur les scandales médicaux, sur les dangers des vaccins et des médicaments chimiques, mais aussi sur les causes émotionnelles des maladies et sur leur sens psychobiologique.
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Suite de la lettre de ce jour :
La tarte aux cerises en plastique
Pour rester sur le thème des cochonneries vendues en grande surface, j'ai été très intéressé par un article qu’a signalé un lecteur sur un blog listant les produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire. Extrait :
« Les cerises ont reçu entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. Les cerises sont décolorées à l’anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine. Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium, et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202). Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui ont reçu leur bonne dose d’engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux, décoloré au sulfoxylate de sodium, puis raffiné au norite et à l’alcoolisopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique. Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d’ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l’odeur à partir d’éléments artificiels issus de la chimie du pétrole. L’exemple développé est ici la cerise, mais est identique à de nombreux autres parfums. Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques suivantes : acétate d’éthyle, acéthyl méthylcarbinol, butyrate d’isoamyle, caproate d’ethyle, caprylate d’isoamyle, caprate d’ethyle, butyrate de terpenyle, géraniol, butyrate de geranyl, acetylacetate d’ethyle, heptanoate d’ethyle, aldéhyde benzoïque, aldéhyde p-toluique.»
Vous pouvez lire la suite ici.
Trois conseils pour survivre au supermarché
Merci à tous en tout cas pour votre contribution active !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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dimanche 14 septembre 2014
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